
On s’en fout un peu et ça ne regarde personne, mais j’écris. Comme je n’écris pas très bien, j’écris un jour et le lendemain je reviens sur ce que j’ai écrit la veille. Il va falloir que j’active un peu un rythme plus soutenu si je veux tenir les délais. Et comme c’est une période où je m’aime encore moins que d’habitude, je passe mon temps à juger ce que j’écris. Bref, les affres de l’écrivaillon, quoi.
C’est sans doute ce même état d’esprit très autocritique qui m’empêche de poster des articles rebelles sur tel ou tel sujet politique ou social. Il y aurait tellement à rire jaune quant au traitement gouvernemental de la crise sanitaire que je ne vois pas bien en quoi mon opinion pourrait avoir un quelconque intérêt.
Ce matin, au café du coin, je croise un agriculteur que va récolter 30 au lieu de 115 à cause du manque d’eau. Il porte sur lui une angoisse. Voyons, voyons, soyons Trump : Fake News ! Tout va bien.
C’est moi ou tout ne va pas si bien, en fait ?
Voilà, voilà, voilà. C’est exactement ça. Tout ne va pas si bien. Et si en plus tu t’aimes moins…
Allez, l’écrivaillon qui rit jaune, au clavier ! Ce monde en délire a besoin de ta jugeote 😉
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Encore faut-il pouvoir jugeoter 😉
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ben c’est drôle comme nous sommes sur la même longueur d’ombres….
moi aussi je tente d’écrire et chaque jour je sors mes outils et je coupe, polis, remplace ; ça sonne pas si bien que ça, ça chante pas trop alors ?????
et carrément faut se sortir les pieds du sabot avec 10 fois plus d’effort qu’avant cette guerre de cent ans de merde du virus tout heureux de se faire appeler nouveau
que mierda you see!
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Je crois que nous sommes hélas nombreux à être plombés par l’atmosphère. Pas facile à faire sonner les mots 😉
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Elles sont belles les » pires ainées » n’est-il pas ? Surtout leurs cascades 😉
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Avec ce retour aux sources, on sait où nait la mélancolie 😉
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Heureusement quelques fleurs des champs pour nous faire oublier (juste un instant, hé !) qu’ils sont devenus frappadingues.
Au lever du jour j’ai surpris trois-quatre gouttes d’eau, mortes illico en tombant au sol tellement c’est sec. Évaporation instantanée. Je comprends bien « ton » agriculteur…
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Avec son accent charentais, parfois je ne le comprends pas bien, moi 😉
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J’imagine… surtout s’il te parle de son « cheun » (chien) qui s’est barré courir après une bande de « groles » (corbeaux)!
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Solastalgie quand tu nous tiens.
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J’étais passé à côté du concept, mais il me va bien. Merci Docteur ! 😉
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