Pas de canicule. Toujours ça de gagné. Séjour toujours aussi réjouissant. Même si…
On ne va tirer des généralités à partir de sa seule expérience (ce que j’aurais tendance à faire, comme tout le monde) mais je me suis tellement fait hurler dessus par un taré, tout simplement parce que je l’avais dépassé à vélo pour attendre que le feu passe au vert, que j’ai tremblé de la terreur que ce type de voix peut susciter. Rarement ressenti autant de violence. La violence de ceux qui pètent un câble quand leur pauvre petit ordre se trouve dérangé. La psychorigidité irrationnelle du facho de base. La veille, j’avais vu deux pauvres jeunes cyclistes Espagnols se faire pourrir comme des assassins parce qu’ils avaient freiné un peu tard et mordu sur la ligne piéton.
J’en ai conclu que Berlin était bipolaire, partagée entre l’expression débridée et bordélique de ceux qui inventent le monde et la rigidité violente des nostalgiques de l’ordre. Comme partout, sans doute, mais avec un putain de poids historique. Encore lourd, le poids de l’histoire, de tous côtés. Le mur de la cour intérieure de l’immeuble où je crèche est criblé d’impacts de balles. Et je suis dans Berlin Est (ou l’échec douloureux d’une expérience communiste). Ça aussi ça impacte.
Bon, c’est un blog et j’y dis aussi ma connerie. Scusez-moi.
Pas si simple, Berlin….L’émotion à fleur de ligne…
J'aimeJ'aime
Forcément…
J'aimeJ'aime
Je viens de voir L’oeuvre sans auteur de Florian Henckel von Donnersmark, j’ai adoré. Lyrique, romanesque et historiquement effrayant.
Lorsque certains parlent, ça ressemble à une maladie de gorge, comme s’ils écoutaient Wagner en boucle et qu’ils allaient envahir la Pologne…
J'aimeJ'aime
Encore de la lecture, merde…
J'aimeJ'aime
Ok, c’est un film…
J'aimeJ'aime
Je me souviens avoir traversé alors que la rue était VIDE de tout véhicule, MAIS le feu était rouge pour les piétons. Personne ne m’a hurlé dessus mais les regards m’ont foudroyée comme si j’avais commis un attentat.
Bipolaire et psychorigide.
J'aimeJ'aime
Ouais mais là, ils avaient raison. L’anarchie, ça commence comme ça 🙂
J'aimeJ'aime
J’ai arrêté le vélo, y a trop d’autos et de lignes blanches dans tous les sens.
Trop dangereux pour pouvoir regarder en l’air à souhait.
J'aimeJ'aime
Oui je sais je suis anar.
J'aimeJ'aime
Anarrrrrrr
J'aimeJ'aime